Ah, les sportives et leurs cycles! Entre périodes de performances au top et moments plus délicats, le lien entre cycle menstruel et contraception peut parfois sembler joueur de mauvais tours. Mais qu’en est-il vraiment de l’impact de ces facteurs sur les performances sportives? Accrochez-vous, on plonge dans l’univers complexe et fascinant de la physiologie féminine pour démêler le vrai du faux!
Les spécificités hormonales des sportives
Les sportives présentent des spécificités hormonales en raison de la sécrétion des hormones ovariennes (œstrogènes et progestérone) qui leur sont propres. Ces hormones peuvent varier suivant les phases du cycle menstruel naturel ou la prise d’une contraception hormonale. Ces différents statuts hormonaux peuvent induire des modifications métaboliques qui peuvent interférer avec les besoins liés à la pratique sportive.
L’impact des symptômes menstruels et prémenstruels sur la performance
De nombreuses femmes sportives ressentent des symptômes prémenstruels et menstruels tels que des douleurs abdominales, de la fatigue, des ballonnements et des changements d’humeur. Ces symptômes pourraient avoir un impact négatif sur leur pratique sportive. Une enquête conduite auprès de sportives françaises a révélé que la majorité d’entre elles percevaient un impact négatif de leur statut hormonal ovarien sur leur pratique sportive et leur performance.
L’importance de la communication et de la prise en charge individualisée
Il est important de lever les tabous et les méconnaissances concernant le cycle menstruel des sportives. Pour cela, un outil appelé « Answ’Her » a été développé afin de permettre aux sportives d’exprimer leurs ressentis et de discuter de leurs symptômes avec leurs entraîneurs. Il est également envisageable d’initier des consultations avec des professionnels de santé dans le but d’optimiser le suivi nutritionnel et la gestion de l’entraînement des sportives.
L’impact du cycle menstruel sur la dépense d’énergie
Il n’existe pas encore de consensus sur les recommandations nutritionnelles et d’entraînement chez les sportives en lien avec leur statut hormonal ovarien. Une étude en cours vise à déterminer les impacts du statut hormonal ovarien sur les dépenses d’énergie et les régulations nutritionnelles des sportives. Les premiers résultats suggèrent une demande énergétique plus importante à l’exercice pour les sportives utilisant une contraception hormonale. Cependant, aucune différence n’a été observée au repos.
Une approche individualisée pour une meilleure gestion des entraînements et de la nutrition
Les résultats de différentes études permettront d’identifier les besoins en énergie et nutriments des sportives en fonction de leur statut hormonal ovarien. Cela pourrait conduire au développement de produits alimentaires végétaux adaptés aux besoins spécifiques des sportives. Une approche individualisée de ces résultats est nécessaire, étant donné la grande variabilité des réponses métaboliques d’une femme à l’autre et d’un cycle à l’autre.
En connaissant leurs spécificités hormonales et leur impact sur leur corps, les sportives peuvent bénéficier de conseils appropriés afin d’optimiser leur entraînement et leur performance en compétition. Il est donc essentiel de lever les tabous et de favoriser la communication entre les sportives, leurs entraîneurs et les professionnels de santé. Une approche individualisée de la gestion de l’entraînement et de la nutrition permettra de mieux répondre aux besoins spécifiques des sportives.